La Croix de Belledonne (2926m) à pied par Freydières à vélo

Cette fois, je suis parti à la découverte d'un autre sommet de Belledonne: La Croix de Belledonne (2926m).
Départ de chez moi (230m). A vélo, je suis passé par La Pérérée, Revel et Les Roussets pour atteindre Les Freydières.
Vers 1300m, j'ai mis mes chaussures et suis parti à la découverte du Lac du Crozet (2000m env.), du Col de la Pra (2200m env.), des Lacs Domenon (2380m env.) et de la Croix de Belledonne (2926m).
Ca valait le coup. Je n'ai pas l'habitude de monter aussi haut; et avec toute cette neige, c'était grandiose!
En redescendant de la Croix, je m'enfonçais dans la neige jusqu'au haut de la cuisse, et c'est assez fatigant de marcher en s'enfonçant autant. Mais heureusement, j'avais mes raquettes, et j'ai pu les essayer.
Pour le retour à vélo, je suis passé par le Pinet d'Uriage et par Brié.
Route de La Pérérée


Sortie de la forêt.
Face à la Chartreuse: on voit bien Chamechaude et la Dent de Crolles.
Le Lac du Crozet (2000m env.).

Vers le Col de la Pra (2200m).Un chocard.

Lac du Petit Doménon (2380m env.)
Lac du Grand Doménon (2380m env.)
Du névé de la Grande Pente.

Vue sur le Massif des Grandes Rousses.

La Croix de Belledonne, 2926m.







12 commentaires:



  1. Le vélo muletier est l'ancêtre du VTT. Il consistait à enchainer des portions sur route et des portions sur des chemins... muletiers, où devaient passer les mules il y a bien longtemps. La
    pratique a quasiment disparu pour laisser place au VTT, les pneus ballons ou demi-ballons qui permettaient de rouler sur les bons chemins étant surpassés par les pneus crantés avec lesquels on
    roule même sur les cailloux (un peu moins bien sur route tout de même). Mais il doit bien rester quelques nostalgiques. Le portage doit rester rare, le poussage moins. Par traversée, j'entends un
    passage d'une vallée à une autre que n'offre pas la route, comme tu l'as dit le Pas de la Coche. L'esprit du muletier est plus dans la recherche d'un tel itinéraire exotique, traverser Belledonne
    plutôt que s'envoyer le grand détour par la Romanche puis enchainer par le Glandon et couper sur le Grand Cucheron puis le Col de Merdaret au-dessus du Pleynet pour finalement une grande boucle
    de quelques 150 bornes, quand le VTT sera un peu plus tourné vers la recherche du plaisir du pilotage sur une boucle plus réduite à l'intérieur d'un massif. A VTT, on a plutôt tendance à fuir la
    route, alors qu'en muletier on va rechercher comment enchainer les routes de montagne en évitant les plaines et longues vallées fréquentées. Tu me sembles mûr pour le muletier, et peut-être le
    VTT aussi.



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  2. Merci pour les idées, j'avais déjà pensé à Emparis en vélo, mais le descente du côté du Chazelet me semble très technique.


    C'est quoi une "traversée" muletière? C'est rouler dans les montagnes, loin des routes, avec un vélo chargé comme un mulet? Je n'ai pas compris l'expression, et je pensais que ça
    signifiait faire une rando en portant son vélo.



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  3. Dans un premier temps au moins, tu te dois donc d'aborder le muletier par beau temps et sur terrain sec, donc avec un équipement léger. Ca me semble dans ta pratique. Le Pas de la Coche, bonne
    idée mais bien raide côté Oisans, le Col Vert, Pleynet - Prapoutel, le Plateau d'Emparis, le Granon en tout VTT avec descente Toulouze. Ben oui, tu pourrais bien arriver aux raids VTT en
    montagne.



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  4. Bonsoir,


    Je ne rejette pas l'idée, mais il va me falloir pas mal de courage, car le vélo chargé est assez lourd; et je suis pas très musclé des bras. J'ai déjà franchi des cols enneigés en portant le
    vélo, mais c'était seulement pour faire quelques pas dans la neige... Je songe au Pas de la Coche qui relie Prapoutel au Rivier d'Allemont... en prenant le minimum de matériel, par beau temps, ce
    serait très tentant.


    Il y a aussi le BRA à faire: là c'est le rêve, mais du côté du Galibier, j'ai peur des avalanches - je n'y connais pas grand chose, et on m'a dit que c'était délicat - et puis, la route
    n'étant probablement pas déneigée au-dessus des 2000 mètres (?), il faudrait des raquettes... et rien que raquettes + chaussures, ça fait 4 kgs + le vélo 12-13 kgs + 2 litres... je ne doute pas
    que certains aient le courage de le faire, mais en ce qui me concerne, ça me paraît très fatigant. Peut-être qu'en basket sans raquette, en acceptant d'avoir les pieds mouillés, c'est
    faisable... mais j'ai vraiment peur de m'enfoncer jusqu'à la cuisse (sans oublier le problème des avalanches)...


    Reste que c'est plus facile d'imaginer de telles aventures que de les accomplir; mais les imaginer, c'est déjà les vivre un peu.


    L'intérêt d'une sortie muletière, c'est de pouvoir basculer de l'autre côté d'une montagne. Un jour, quelqu'un, voulant me convaincre que c'était mieux de grimper le Granon en vtt
    plutôt qu'à vélo de route, m'a dit que c'était inutile de grimper un col si on ne pouvait pas basculer d'un versant à l'autre. En effet, ça n'a pas d'intérêt pratique de s'enfoncer dans un cul de
    sac, puis de faire demi-tour. Mais je trouve que c'est triste de grimper un col uniquement pour aller d'une vallée à une autre. Je dirais même que l'intérêt pratique d'une ascension lui enlève
    une part de sa beauté.



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  5. Très joli boulot.


    Question: as-tu envisagé des traversées muletières, ou rejettes-tu l'idée de pousser voire porter le vélo?



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  6. Merci à vous quatre pour vos commentaires.


    C'est vrai, tu as raison, Mai: il faut mieux mettre de la crème solaire... l'autre fois, quand j'ai marché dans la neige pour monter au Col de la Croix de Fer, j'avais oublié ma crème solaire...
    et, le lendemain, tout le monde me disait "vous êtes allé faire du ski, hein!".


    Je suis allé sur votre blog, Sam... ça fait rêver les paysages tantôt lunaires tantôt tropicaux... La Réunion est vraiment une très belle île: je n'imaginais pas que c'était aussi beau... et, en
    plus, il y a plein de bananes: le rêve pour moi qui doit bien manger jusqu'à 20, 25 voire même, au meilleur de ma forme, 30 bananes par semaine!


    Je connais mal l'univers de la neige, et c'est vraiment un grand plaisir de le découvrir dans ces circonstances. Les moments où l'on découvre sont très importants; bien souvent, ce sont eux qui
    nous laissent les plus beaux souvenirs.



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  7. La Croix de Belledonne et vélo-raquettes, voilà une idée originale et sans émission de CO2. La neige devait être bien lourde à la descente. Il reste de sacrés quantités de neige en haut. J'étais
    monté à ski en avril l'an passé, ca doit être bien plus long en raquettes surtout avec toute la montée en vélo à la Freydière. Tu nous surprendras toujours! Continue de nous faire réver!


     


     



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  8. Hello,


    Tu est passé aussi à la cabane le samedi 17 avril ? C'est drôle ça !


    Pour le matériel :


    - pelle, sonde, arva.
    - vêtements : combinaison intégrale, tshirt blanc manches longues (pour éviter les coups de soleil), veste gore tex ou équivalent, doudoune pour la nuit et le matin, deux paires de gants.
    - sac à viande et petite couverture.
    - à manger : un gros pain (prédécoupé), trois pains d'épice, fruits secs.
    - poche à eau avec pipette (à remplir dans les torrents)
    - cartes : belledonne nord seulement, photocopies pour belledonne sud.
    - fiches d'horaires bus et train pour le retour
    - appareil photo avec batterie chargée


    - lunettes de soleil


    - tube de crème solaile
    - skis et bâtons
    - peaux de phoque : deux paires
    - casque
    - baskets légères : utiles pour le bus (chaussures de ski interdites) et aussi pour le portage au retour.
    - frontale
    - porte monaie dans un sachet plastique avec : carte de bus, carte bancaire, un ou deux billets.

    On ne prend pas de :
    - crampons/piolet, inutiles car pas de passages techniques


    - sac de couchage et matelas : trop encombrant pour la journée sur les skis. On a eu raison, il y avait un poëlle au refuge de combe madame. On a juste un peu eu froid à la cabane des Lacs
    Robert, mais très supportable !


    Et voilà, ça suffit pour traverser Belledonne. Le mieux est de tenter la traversée d'un seul coup. Même si c'est long et fatigant, cela allège le sac ! Le mieux est quand même que des amis
    montent du ravitaillement au refuge de combe madame (il faut que les amis montent en bus pour une vraie traversée sans voiture, y compris pour l'assistance !).


    Mathieu, je te contacte sur le forum grenoble-cyclisme pour t'expliquer des projets que j'ai en tête !


    a+


    Nicolas



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  9. Bonjour Matthieu !
    Merci de nous partager comme super beau paysage !
    Monter a la montagne de 3000m surtout avec de la neige est pas facile.
    Bravo !!!


    Mais... attention a bronzer. :-)



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  10. Salut Nicolas,


    Merci pour les liens. Ca doit être chouette de dormir dans des refuges. Samedi midi, j'ai mangé dans la cabane des lacs Robert... je ne savais pas que tu avais dormi là la veille! Heureusement
    que la cabane n'était pas pleine vendredi soir. Intéressante la liste de votre matériel ultralight; vous n'avez pas pris d'eau? Vous buviez de la neige?


    Sinon, pour le TDM, je ne savais pas que ça existait. Pascal S voulait créer une grande épreuve officielle, je ne pensais pas qu'il irait jusqu'au bout.


    Je serais intéressé de connaître tes projets.



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  11. Magnifique contraste neige et verdure !



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  12. Salut Mathieu ! Encore une sortie géniale. Bien vu ! Je te vois bien te mettre au véloski les prochaines saisons ! :)


    De mon côté je viens de publier un petit film d'une traversée de Belledonne Sud réalisée mi avril avec un ami :


    http://polyathlon.fr/blog/2010/04/18/traversee-de-belledonne-sud/


    Et as tu vu ceci ? Est-ce la course que tu avais faire l'année dernière et à laquelle il n'y avait que quatre participants ?


    http://www.sportcommunication.info/letourdumontblanc/index.php?langue=1


    Peut-être à bientôt pour une (grosse) sortie à vélo, j'ai plein de projets cette année !


    Nicolas



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