[Juillet] Lac Noir, Col de Sarenne, Col d'Ornon 191 kms

Le lac Noir

Alpe d'Huez: la ligne d'arrivée de l'étape du Tour de France
 
Vers le Col de Sarenne

Vers le col d'Ornon

L'Obiou
 
Vers Monteynard

Chrono de l'Alpe d'Huez
Le récit de la course: Je suis parti de Grenoble pour rejoindre Bourg d'Oisans et participer à une montée chronométrée de l'Alpe d'Huez. Ma troisième course. 43 inscrits. Avant le départ, on nous annonce la couleur: Serge Garnier, vedette régionale qui collectionne les victoires depuis de nombreuses années, est présent. Il a déjà gagné une dizaine d'éditions de la montée chronométrée et est très connu pour ses chronos sur la Bastille à Grenoble (2 kms avec des passages à 19%, 22%, 20%, 39%...). L'an dernier, il avait grimpé l'Alpe en 43 minutes 10.
Le départ m'a impressionné. J'étais à 19,5 km/h dans la première rampe et ils étaient 7 ou 8 à me devancer. Lors de l'édition précédente, j'étais à 18 km/h et en tête. Le niveau semblait donc très élevé. Ce qui confirmait les commentaires de certains durant le départ fictif. J'ai pas cherché à suivre les premiers. La dernière fois en partant trop vite, je m'étais mis dans le rouge. Tant pis pour le podium, j'essaierais simplement de battre mon record de 48'12". En battant ce record, je vise à améliorer un autre record: celui de ma vitesse moyenne ascensionnelle sur une grimpée de plus de 30 minutes: 1299,5m/h (départ à 720m, place Paganon à 1764m); pour la calculer, il suffit de diviser le denivelé en m par le temps en s.
Durant cette grimpée, j'ai réussi à maintenir un rythme régulier sans me mettre dans le rouge. J'ai accroché la roue d'un coureur du Fontanil et nous avons rattrapé deux coureurs, l'un de la Sarthe et l'autre du Creusot. On a fait presque toute la montée ensemble et la famille du coureur sarthois, qui suivait la course en voiture, nous informait tous les 2 ou 3 virages de l'évolution de la course et nous encourageait. C'était très sympathique et très stimulant comme ambiance. Vers le milieu de l'ascension, on nous indiquait que nous n'étions qu'à 25 secondes du 4ème. J'étais surpris: je pensais qu'on se battait pour une dixième place. Ca m'a redonné du courage. On avait rattrapé pas mal de monde finalement. Beaucoup étaient partis trop vite en essayant de suivre Serge Garnier. Vers Huez, je me suis senti bien et j'ai pris de bons relais. Il y a eu quelques attaques. Moi, je me suis réservé pour une attaque décisive dans la dernière rampe. A la flamme rouge, le sarthois a attaqué. Notre trio a gardé la distance. Le coureur du Fontanil a accélérer. Avant le dernier virage, je suis resté dans la roue du troisième de notre groupe puis j'ai attaqué. J'ai rejoint les deux. Place Paganon en vue, je ne voyais pas la ligne avec la grande bannière au dessus et me suis dit que les organisateurs ont décidé de placer la ligne plus haut dans la station. Mais, soudain, j'ai entendu crier: "qu'est-ce tu fais l'arrivée, c'est à l'office du tourisme". En regardant un peu mieux, je remarque qu'il y a du monde au fond de la ligne droite. Je change de plateau et c'est le sprint. J'ai un plus gros braquet que mes deux compagnons et rate la cinquième place pour moins d'une roue.
Sur la première photo, on voit le vainqueur: qui n'est pas Serge Garnier mais un coureur qui est venu de Gap avec Serge Garnier. Il a monté l'Alpe d'Huez en 40'47": c'est le record amateur parmi tous les temps enregistrés. C'est impressionnant. Si il était allé jusqu'à la ligne d'arrivée du Tour de France. Il aurait terminé en 42'50" environ et n'aurait terminé qu'à 40 ou 50 secondes derrière Samuel Sanchez et Andy Schleck, respectivement deuxième et troisième de l'étape du Tour de France 2008. Serge Garnier a terminé 2ème en 43'00"! Le troisième a fait un temps moins décourageant et aurait pu gagner de nombreux chronos de l'Alpe avec ses 46'33": il n'a pas choisi la bonne semaine pour venir. Sur la photo 3, on voit le classement des 14 premiers parmi les 43 arrivants. Mon dossard est le 82 (6ème, 48'24"). Sur la photo 2, on voit les 2 premiers cadets de l'épreuve (48'24" et 48'36") qui ont fait l'ascension avec moi.
Ensuite, j'ai fait une petite virée vers le Lac Noir, le col de Sarenne et le col d'Ornon.

2 commentaires:

  1. C'est vrai que le col de Sarenne est assez dangereux. Je fais toujours la descente vers la barrage Chambon en freinant un maximum. Il y a toujours autant de gravillons. C'est un des plus beaux cols de la région et je ne l'ai fait que trois fois cette année parce que j'avais peur de glisser dans un virage.
    Le Col d'Ornon démarre de Bourg d'Oisans (La Paute). Il est assez roulant; l'autre versant descend vers le sud, dans le Matheysine, vers Corps, La Mure... Pas loin, il y a Parquetout.

    RépondreSupprimer
  2. Hummmm le Col de Sarenne, j'en ai un mauvais souvenir ! Après avoir fait l'ascension de l'Alpe d'Huez, je décide de faire le tour par se col. Le paysage est vraiment magnifique mais, le début de la descente était plein de gravillon : "oh, je vais me casser la gueule !" ça n'a pas loupé, je faisais bien attention et à 10-15km/h c'est la gamelle.
    Je ne vois pas où pourrait être le col d'Ornon par contre.

    RépondreSupprimer