[By fair means] Vercors - bivouac : Moucherotte (1901m), Ramées avec approche à vélo

Face au Moucherotte, quelques minutes après la fin de ma semaine de travail.




 
Peu avant la nuit, seul, j'ai dégusté mon gros morceau de pain et mon petit bout de fromage à l'intérieur de l'abri du Moucherotte (1850m). Puis, j'ai senti mes paupières s'alourdir. Dans mon sac, j'avais tout le matériel pour aller dormir dehors. Je suis sorti, il neigeait, il faisait froid et humide. Je suis retourné à l'intérieur, au sec. J'ai lancé mon matelas dans un coin de l'abri, et me suis endormi. Avec un peu plus de panache, j'aurais pu passer une merveilleuse nuit sous les flocons!











Avant de redescendre, je me suis baladé dans le brouillard du côté de la Sierre, des Ramées...



J'ai mangé un petit bout de pain et de fromage dans l'abri des Ramées.



7 commentaires:

  1. windows mail help15 janvier 2017 à 06:48

    I always wanted to face the mountains like him and enjoy the beauty of the mountains so near. This is a very good travel. The way the author explained the dark and light sides of the Sierra is simply awesome.

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  2. Bonsoir Matthieu,


    Je réagis à ta réponse suite à mon commentaire...


    Tout comme toi, je n'apprécie guère la compétition. Je préfére de loin le mot émulation et je rejoins totalement Albert Jacquard quand il compare émulation et compétition. J'ai abordé le sujet
    dans mon blog (http://mm.team.over-blog.com/article-good-bye-2009-42056898.html).


    Ensuite, je n'ai aucune âme de compétiteur ou à la recherche de performance. Compétition et performance me gonflent à un point que tu n'imagines pas ! Je préfére parler d'efficience... un minimum
    de moyens engagés supportables humainement et respectueux de la nature pour un résultat aussi supportable et respectueux...


    Ma pratique cycliste est simple. Je l'ai même encore simpifiée davantage en me découvrant davantage sur les longues distances. Je n'utilise plus aucun produit sportif (barre, poudre pour
    l'eau...) par exemple. Je roule seul pour être tranquille et éviter la pression de "compétiteurs perpétuels". J'apprécie raisonner les moyens engagés (supportables humainement et respectueux de
    la nature) pour un résultat optimal (supportable... et respectueux...). Quant aux défis, ce sont les miens !


    Enfin j'aimerai être davantage en harmonie avec la nature. Par exemple, utiliser mon vélo pour aller bosser mais ce n'est pas possible pour des raisons pratiques (se laver par exemple) et ne pas
    mourrir écrapouti par les fous du volant au petit matin !


    Cordialement


     

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  3. Retour à l'essentiel , excellent pour nous remettre un peu en place !

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  4. J'ai grimpé des dizaines de fois le Moucherotte, mais je ne m'en lasse jamais. C'est un peu comme un grand jardin. Je passe par de petits sentiers secrets très peu fréquentés. Selon les saisons,
    la neige, les nuages et la position du soleil dans le ciel, les paysages ne sont jamais tout à fait les mêmes. J'aime grimper une montagne en partant à pied de son pied, gravir un à un les
    différents échelons: marcher sur les trottoirs, passer des rues aux arbres, passer des feuillus aux conifères, de la haute futaie aux alpages, puis longer les crêtes, éprouver de grands vertiges,
    me faire bercer par le vent des hautes altitudes.



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  5. Génial ! Simple et beau ! Bravo !


    Pendant ce temps, les voitures font la queue pour monter en station, les skieurs font la queue devant les remontées mécaniques, etc...

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  6. Chacun est libre de pratiquer la montagne à sa façon, mais il est un peu difficile tout de même d'accepter stoïquement l'enlaidissement des paysages par les remontées mécaniques. Les
    stations de ski m'ont toujours rendu un peu triste.


     


    A mon goût, enfant, on nous pousse un peu trop à la compétition. J'en ai un peu marre de la course à la performance. Pas besoin de réaliser des exploits pour être en harmonie avec la nature, il
    suffit de travailler son regard, de travailler sa sensibilité...



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  7. Je suis de plus en plus admiratif  

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